Le projet
Le projet regard d’altitude est né du constat d’un manque de données sur les évènements naturels se produisant en montagne et plus particulièrement dans les espaces d’altitude. Ce constat amène à considérer qu’une possible perte de connaissances territoriales résulte de ce manque d’information. Or connaître les milieux d’altitude et les processus qui les transforment est un élément primordial pour la connaissance scientifique mais aussi pour l’organisation et l’adaptation des pratiques et mode de vie humains propre à ces espaces, aux changements en cours.
En partant de cela, le Parc National des Écrins a mis en place depuis une quinzaine d’année un protocole de réflexion nommé « faits marquants » destiné à l’ensemble de ses agents. Cela dans le but de permettre la remontée d’observation d’évènements remarquables sur le territoire du Parc. Structurellement, cela à cause des conditions topographiques et climatiques qui les caractérisent, les milieux montagnards alpins sont le théâtre de phénomènes naturels conduisant à des bouleversements paysagers parfois importants. Cependant dans un contexte actuel de changement climatique qui s’avère être plus rapide à l’échelle alpine qu’ailleurs, il serait possible d’assister à la survenue d’évènements remarquables voir inédits par leur nature ou leur ampleur. On peut déjà citer le recul accéléré des glaciers alpins et en parallèle le dégel des zones de permafrost d’altitude, conduisant à des déstabilisations de versants importantes. À partir de ce constat alarmant, la communauté montagnarde composée notamment d’acteurs comme les guides de haute montagne ou encore les gardiens de refuge a exprimé la volonté de s’impliquer dans une démarche d’amélioration de la connaissance des transformations des milieux d’altitude. C’est donc dans ce contexte que le projet Regard d’altitude est né, porté par le PARN (Pôle Alpin Risques Naturels) en partenariat avec le Parc national des Écrins et le SNGM (Syndicat National des Guides de Montagne) , soutenu par des laboratoires comme EDYTEM, le LESSEM ou PACTE.
Il s’agit d’un dispositif de science partenariale ayant pour objectif la construction et l’animation d’un réseau multi-acteur, dans le but de favoriser la remontée de données sur les évènements remarquables en montagne et plus largement les transformations des milieux d’altitude. La volonté première étant de créer au travers de ce réseau un espace d’échange et de dialogue entre professionnels de la montagne, agents du parc et la communauté scientifique travaillant sur ces questions. Pour cela le projet souhaite s’appuyer sur un outil de saisie d’observation et de synthèse de données qui permettra de savoir ce qu’il se passe en temps réel d’une part et le partage d’informations et d’analyses d’autre part. Le but est de proposer un outil simple et adapté aux besoins des acteurs concernés, cela en s’intégrant au mieux avec les dispositifs existants. Des organismes comme le RTM (Service de restauration des terrains en montagne) ou l’association Data Avalanche propose des outils de collecte et des bases de données associées déjà fournies et pertinentes, Regard d’Altitude souhaite donc se positionner en complémentarité de ces dispositifs en favorisant l’ouverture et l’échange de données.
Il s’agit d’un dispositif de science partenariale ayant pour objectif la construction et l’animation d’un réseau multi-acteur, dans le but de favoriser la remontée de données sur les évènements remarquables en montagne et plus largement les transformations des milieux d’altitude. La volonté première étant de créer au travers de ce réseau un espace d’échange et de dialogue entre professionnels de la montagne, agents du parc et la communauté scientifique travaillant sur ces questions. Pour cela le projet souhaite s’appuyer sur un outil de saisie d’observation et de synthèse de données qui permettra de savoir ce qu’il se passe en temps réel d’une part et le partage d’informations et d’analyses d’autre part. Le but est de proposer un outil simple et adapté aux besoins des acteurs concernés, cela en s’intégrant au mieux avec les dispositifs existants. Des organismes comme le RTM (Service de restauration des terrains en montagne) ou l’association Data Avalanche propose des outils de collecte et des bases de données associées déjà fournies et pertinentes, Regard d’Altitude souhaite donc se positionner en complémentarité de ces dispositifs en favorisant l’ouverture et l’échange de données. Enfin Regard d’Altitude doit pour pouvoir fonctionner, relever deux défis principaux, le premier et de réussir à mobiliser dans le temps un réseau dynamique autour de la thématique des transformations des milieux d’altitude. Le second est de proposer une solution technique simple, ouverte et adaptable pour permettre la remontée et le partage de données répondant aux besoins des parties prenantes.
Enfin, Regard d’Altitude doit pour pouvoir fonctionner, relever deux défis principaux, le premier et de réussir à mobiliser dans le temps un réseau dynamique autour de la thématique des transformations des milieux d’altitude. Le second est de proposer une solution technique simple, ouverte et adaptable pour permettre la remontée et le partage de données répondant aux besoins des parties prenantes.